Le pacte «bipartite». Quatre générations de Toyota Supra ont vu le jour entre 1979 et 1992. Puis se produisit l’impensable pour les fans de cette lignée de sportives nipponnes, une éclipse interminable, heureusement conjurée aujourd’hui avec la Supra cinquième du nom, dite GR Supra (pour Gazoo Racing).
Dévoilée en juillet dernier à l’occasion du Goodwood Festival of Speed, en Grande-Bretagne, dans une version camouflée et en janvier, au salon de Détroit, dans sa version définitive, débarrassée de tout grimage, la Supra est le fruit d’une collaboration entre Toyota et BMW. La cousine technique de la BMW Z4 affiche un look très proche du sculptural concept Toyota FT-1, dévoilé en 2014, de même qu’un intérieur résolument sportif.

Mais c’est bien son groupe motopropulseur, ce legs munichois constitué d’une boîte auto à 8 rapports et d’un superbe six-cylindres en ligne suralimenté développant une puissance de 340 ch et un couple maxi de 495 Nm qui constitue le morceau de choix de ce véhicule. Il n’est donc pas étonnant que le succès ait été fulgurant – les 900 Supra européennes ont toutes d’ores et déjà été commandées.