Le salon de Genève, dont la 89e édition ouvrira ses portes demain 7 mars, mais qui a déjà livré l’essentiel de ses secrets aux journalistes, conviés hier et aujourd’hui aux journées presse, en mettra plein la vue, dix jours durant, à plusieurs centaines de milliers de visiteurs, quand bien même cette manifestation connaît à son tour un coup de moins bien.
Comme les deux autres grand-messes européennes de l’automobile avant lui, le Mondial de Paris et l’IAA de Francfort, en l’occurrence, l’événement annuel genevois a dû composer cette année avec la désaffection de plusieurs constructeurs automobiles. Des marques comme Jaguar et Land Rover, ou Volvo, sont aux abonnés absents.
Crise (du «business model» des grands salons traditionnels) ou pas, il est des choses qui sont immuables. Le traditionnel engorgement de stars motorisées dans l’enceinte du Palexpo, sur les rives du lac Léman, a bien eu lieu. Et les plus charismatiques de ces nouveautés lorgnent le titre honorifique de «vedette du salon», sous le regard distrait, amusé, du Jaguar I-Pace, sacré quant à lui Voiture européenne de l’année – au nez et à la barbe de l’Alpine A110 –, le lundi 4 mars, soit la veille des journées presse.
L’affrontement est âpre, les prétendantes nombreuses et il y a des matchs dans le match : entre deux citadines françaises super populaires en Europe (comme au Maroc), entre deux «fuoriclasse» italiens. Cela dit, d’autres modèles polarisent les regards. Citons les variantes décapsulées de la Porsche 911 Carrera S et la BMW Série 8, mais aussi le Volkswagen T-Cross ou les variantes hybrides rechargeables, baptisées TFSI e, des Audi Q5, A6, A7 et A8, ou encore des concept-cars électriques comme le Fiat Centoventi ou le Honda e Prototype.
De notre envoyé spécial à Genève, Charaf Jaidani
















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