Il est temps de découvrir la nouvelle compacte 100 % électrique de Renault.
La Mégane d’aujourd’hui, vous la connaissez bien, c’est une voiture à propulsion thermique avec des blocs diesel ou essence. Très populaire au Maroc, cette compacte se décline en deux types de carrosserie : la berline à 5 portes, ou la sedan à 4-portes, dont la vocation familiale fascine un bon nombre de pères de familles. Malgré sa sobriété exemplaire, la Mégane actuelle n’échappe pas au fastidieux passages à la pompe.
Celle de demain, la voici : la Mégane E-Tech, une automobile 100 % électrique qui recèle toutes les qualités d’une révolution en matière de mobilité. Elle prétend même de nous faire oublier toutes les contraintes du budget de carburant, et autres obligations de la conduite économe.

La Mégane des temps modernes se veut, avant tout, une voiture polyvalente, qui offre un agrément de conduite irréprochable et des prestations techniques, pratiques et de connectivité numérique impressionnantes.
Il n’en fallait pas moins pour ce modèle qui se place en tête de gondole d’une série électrisante. Car l’ambition de Renault est démesurée : 90 % de sa gamme sera électrique, d’ici à l’horizon 2030. Et une chose est sûre, cette cinquième génération de la Mégane concentre toute une décennie d’expérience Renault dédiée à l’électrification automobile.

Ceinture de caisse haute, centre de gravité un peu bas, roues expédiées aux quatre coins de la carrosserie, la plastique de la Mégane a du chien. Telle une belle GTi, elle arbore des proportions musclées et un style tonique. Ce look, elle le doit à sa nouvelle plateforme, donnant aux designers la possibilité de jouer plus librement avec les formes et les lignes. Outre le charme, ce design est au service de l’aérodynamisme. Non pas pour réduire les émissions de CO2, qui sont tout simplement inexistantes, mais pour allonger l’autonomie qui devrait atteindre 470 km, selon les responsables de la marque au losange.
Esthétiquement, la Mégane s’offre un faciès d’inspiration high-tech. Comme en témoigne la calandre minimaliste reliant les optiques au losange surdimensionné, sa signature lumineuse, ou encore ses flancs aux formes généreuses accueillant la trappe de recharge de la batterie. Ajoutez à cela des ailes bien galbées, des poignées de porte affleurantes à la carrosserie qui s’activent automatiquement, ainsi que des feux arrière dont les filaments micro-optiques semblent vibrer, et vous obtenez une Mégane plus vivante que jamais.

L’ambiance intérieure, elle aussi, reflète les signes d’électrification. A travers la dalle numérique placée devant le conducteur, la bien nommé OpenR fait cohabiter l’instrumentation et l’écran multimédia. Celle-ci en met plein les yeux, tant l’ergonomie de ses affichages se montre très intuitive.
Pour ce qui est de l’accueil, l’espace amputé au compartiment moteur, bénéficie aux passagers avant qui peuvent étendre amplement leurs jambes sous le tableau de bord. Les occupants de la banquette arrière ne sont pas en reste, en particulier celui de la place centrale qui, en raison de l’absence du tunnel central, se sentira un peu plus à l’aise.

Quant à la chaîne de propulsion électrique, la Mégane se déclinera en deux niveaux de puissance et de couple : 130 ch (250 Nm) et 218 ch (300 Nm). Les moteurs sont alimentés, en fonction des versions, par des batteries de 40 ou 60 kWh, ce qui assurera une autonomie de respectivement, 300 et 470 km. La particularité de cette technologie réside dans sa puissance de 130 kW, qui lui permet de récupérer 300 km en un temps de charge de seulement 30 minutes sur la Wallbox.
En conclusion, avec la Mégane E-Tech, Renault vise le podium du segment des compactes électriques. Et, contrairement à ses concurrents, il propose une voiture polyvalente pouvant être utilisée au quotidien pour se rendre au bureau ou faire des courses, tout autant que pour voyager. Sauf qu’il faut prévoir des haltes pour la recharge des batteries, avant que l’autonomie n’ait atteint ses limites.
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