Précurseur du segment des coupés 4-portes, le Mercedes CLS, apparu en 2003 et renouvelé en 2012, affiche des proportions surprenantes. Et bien sûr, cette troisième génération préserve l’héritage de ses devancières, tout en apportant son petit lot de modernité, aussi bien technologique qu’esthétique. De prime abord, on constate que l’aspect distinctif de sa silhouette en filigrane, s’assortit désormais d’un look bien plus racé avec des lignes élégantes au possible. Il faut dire qu’elle n’a plus droit à l’erreur, face à de redoutables concurrentes comme l’Audi A7 Sportback et la BMW Série 6 Gran Coupé.
Silhouette en filigrane
Sa silhouette, à peu près inimitable, se veut fluide avec des lignes épurées. Elle se distingue par une calandre échancrée vers le bas et une proue inclinée vers l’avant, mais aussi par ses phares larges et bas et ses feux arrière en deux parties. Pour le reste rien ne change, le nouveau CLS reste fidèle au capot fuselé et au pavillon fuyant vers l’arrière. Le profil, pour sa part, est reconnaissable immédiatement par une ceinture de caisse haute, assortie de flancs lisses et une proue qui fait référence à l’aspect d’un requin. En revanche, le dessin de la malle et des feux arrière s’inspire, quant à lui, des derniers SUV de la marque.

Une fluidité sensuelle
Le Mercedes CLS illustre par ailleurs l’évolution du langage formel basé sur la simplicité sensuelle : les plis et les lignes sont sciemment limités. Ils s’intègrent en outre dans la famille actuelle des coupés Mercedes-Benz à travers une multitude de détails stylistiques. Voilà ce qui rend exceptionnel son aspect aérodynamique avec un Cx de 0,26.

Ambiance soignée
A bord, la CLS s’inspire clairement de la Classe E, avec laquelle elle partage sa base roulante. Il n’y a rien de rédhibitoire là-dedans, étant donné que la grande routière du clan Mercedes dispose d’une planche de bord ressemblant fortement à celle de la référence des limousines, Son Altesse Classe S ! Ainsi, la planche de bord de la CLS peut accueillir la grande tablette horizontale composée de deux écrans juxtaposés de 12,3 pouces chacun. Côté aménagement, les sièges sont un modèle d’ergonomie et, partout, les rembourrages des accoudoirs et des portières sont remarquables. Motion spéciale pour l’éclairage d’ambiance qui intègre les buses de ventilation. Enfin, les tarifs de ce modèle, dont la commercialisation interviendra en 2018, ne sont pas encore révélés.

Montée en puissance
Question motorisation, un coup d’œil sur la fiche technique révèle l’existence de trois blocs 6-cylindres en ligne 3.0 l essence et Diesel. Dotés d’un turbo Twin Scroll et de la distribution variable, le bloc de la version CLS 350d développe 286 ch pour un couple de 600 Nm, tout comme celui de la CLS 400d qui réclame 340 ch et 700 Nm, affichent un appétit de moineau. Les deux se contentent de 5,6 l/100 km, en cycle mixte.
Pour gérer cette cavalerie, le nouveau CLS fait appel à la boîte automatique à 9 rapports, secondée par la transmission intégrale 4Matic.
