Deuxième victoire de rang pour la septième génération de la Série 5 (en autant de participations) sur ce segment. La rivalité y était plus forte cette année puisqu’il a été fusionné avec celui des prestigieuses, des limousines comme la Série 7 ! En quelque sorte, la grande routière munichoise succède également à la Porsche Panamera, primée l’an dernier dans la catégorie «absorbée».
Ses lignes racées, mêlant habilement sportivité et raffinement, comme son habitacle babylonien, mais aussi sa technologie embarquée à donner en exemple, font la différence. La palme revient néanmoins aux «pensionnaires» sous le capot. Le 4-cylindres de 190 ch de la 520d, mais surtout le six-en-ligne de 265 ch de la 530d et les deux six-cylindres essence de la 530i et de la 540i, qui développent respectivement 252 ch et 340 ch, forment des duos de feu avec la boîte auto à 8 rapports. Et puis il y a la patte BMW, la propulsion, la répartition des masses idéale (50/50), le train arrière baladeur sans jamais se montrer piégeur…