Après quatre années record, le marché de l’automobile a enregistré au terme de 2019, 165.918 immatriculations, signant une régression de 6,45%.
En dépit d’un vaste programme de promotion entamé à partir de septembre et qui s’est accentué en décembre, la déprime constatée depuis la fin de l’année 2018 se confirme.
Les différentes promotions lancées dernièrement n’ont pas pu rattraper le retard accusé : 21.925 véhicules ont été écoulés en décembre soit une baisse de 2,76%. Par segment, la catégorie des véhicules particuliers (VP) qui représente près de 90% du marché, a impacté sérieusement les ventes. Le cumul sur l’année a atteint 148.189 unités, soit un recul de 9,13%.
Contrairement à cette tendance, le segment des véhicules utilitaires légers (VUL) affiche une bonne prestation, totalisant à cet égard 17.729 unités, soit un bond de 24,11%.

Dans le top-ten des ventes VP, Dacia bien qu’indétrônable de sa place de leader, a cédé 44.228 unités, soit une baisse de 8,17%. Elle est suivie par sa consœur Renault qui affiche au compteur 21.673 immatriculations réalisant, elle aussi, une régression de 6,02%. Grâce à ces deux marques, le groupe Renault revendique 44,48% de parts de marché. Peugeot consolide son positionnement à la troisième place avec un cumul de 10.818 voitures vendues soit une baisse de 4,4%. En quasi-stagnation, Hyundai est à la quatrième place avec 9.937 véhicules cédés. La cinquième position revient à Volkswagen qui affiche un volume de ventes de 9.668 unités. La marque germanique signe un recul de 18,14%. Citroën, la seule marque du top-ten qui réalise une croissance constante, a crû de 7% avec 7.844 immatriculations. Fiat occupe la septième position avec 5.870 unités accusant une régression de 31,46%. Toyota est huitième à 4.740 voitures écoulées, soit un recul de 7,2%. Elle est suivie par Nissan qui cumule 4.550 véhicules vendus, soit une baisse de 32,52%. Ford est dixième à 3.988 immatriculations, soit une régression de 45,81%.
En dépit de cette tendance baissière, certaines marques ont réalisé des performances notoires notamment celles qui ont changé de distributeur, à l’image d’Opel qui a vendu 3.874 unités, soit un bond de 98,36% et Kia qui a écoulé 1.587 voitures, réalisant un bond de 291,85%.

Dans le segment de luxe, le trend baissier est commun à toutes les marques. Mercedes a vendu 2.829 véhicules réalisant une baisse de 8,89%. BMW a cédé 2.599 immatriculations, soit une régression de 4,17%. Audi affiche 2.195 véhicules cédés, soit une baisse de 14,66%. Land Rover enregistre un volume de 1.709 unités cédées, soit une baisse de 31,17%, Jaguar est à 331 voitures écoulées, soit un recul de 28,97%.
Force est de constater qu’au vu de ces réalisations, il est fort probable que les tendances baissières se poursuivront, aidées en cela par une conjoncture économique défavorable et un durcissement des conditions d’octroi de crédit de la part des organismes de financement.
Le VUL sort du lot
Le VUL présente des performances remarquables mais sa part de marché reste faible comparativement au VP. Ce sont toujours les mêmes marques qui animent ce segment. Ainsi, Ford arrive en tête avec 2.610 unités, soit une croissance de 15,64%. Elle est suivie de Renault qui totalise un volume de 2.567 véhicules accusant une baisse de 5,17%. Nouvellement lancée sur le marché, DFSK est troisième avec 1.956 unités. Grâce à ses prix compétitifs notamment pour les mini-pick-up, la marque chinoise a séduit plusieurs acquéreurs. Dacia occupe la cinquième position avec 1.815 immatriculations, soit une hausse de 22,14%.