Hyundai Kona : Du style à revendre !

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D’habitude, les coréennes présentent un rapport prestations-prix quasi inattaquable. Ce n’est pas le cas du Kona, qui fait l’impasse sur le Diesel pour ses débuts, par-dessus le marché (fortement diésélisé). Mais il a d’autres atouts dans sa manche !

Il s’agit de la première véritable incursion de Hyundai sur le segment des petits SUV urbains, le Creta, lancé en 2015 et dénommé ix25 sur d’autres marchés, étant positionné un peu plus haut que les références dudit segment tant en termes de mensurations (4,17 m de long pour le Kona, soit 10 cm de moins que le Creta) que de prix ou de dotation en équipements. Son frérot Kona semble être mieux calibré pour prétendre tailler des croupières aux Captur, 2008, Juke…

Mais, car il y a un mais, voire deux, seule une version essence est disponible pour le moment- une offre Diesel est attendue en fin d’année dans les concessions locales. Du reste, le tarif auquel s’affiche l’unique finition au catalogue, l’Executive, est, sinon prohibitif, du moins salé. Certes, le Kona est fort bien équipé, mais cela ne contrebalance pas l’absence d’une version Diesel.

C’est peut-être la première fois qu’une Hyundai ne met pas à l’amende ses rivales en matière de rapport prestations-prix. Cependant, il est tout aussi rare qu’une Hyundai tienne à ce point la dragée haute aux européennes en termes de style et de personnalité. A titre d’exemple, le Kona est beaucoup plus sexy et audacieux que le Creta. Les optiques avant à trois étages comme les feux principaux filiformes ne sont pas sans évoquer ceux du C3 Aircross, mais la calandre en forme d’écusson de Superman, ou encore ses passages de roues très marqués, procurent à ce petit SUV un caractère aussi fort que singulier.

Suréquipé

Dommage que l’intérieur ne soit pas aussi original. La présentation est aussi sérieuse que la finition, tandis que tant l’habitabilité que le volume de chargement du coffre (361 dm3) figurent dans la moyenne de la catégorie. Disposant d’un chargeur de portable par induction, d’un système multimédia avec écran de 8 pouces (pas super bien intégré à la console centrale) et compatibilité Apple CarPlay et Android Auto, ou encore d’un système d’affichage tête haute, le Kona Executive a le cœur sur la main. Et son 3-cylindres suralimenté 1.0 l de 120 ch et 172 Nm est loin d’être désagréable ou intempérant (5,4 l/100 km en moyenne). Mais ça reste un bloc essence, dans un bled où l’automobiliste ne jure que par le Diesel…