Développée sur une nouvelle base roulante, baptisée Superstructure par Hyundai et faisant appel à de l’acier à haute résistance, cette sixième génération de l’Elantra opère une montée en gamme assez remarquable, revendique des prestations revues à la hausse, à tel point qu’on peut légitimement se demander ce qu’il reste à la grande i40 (hormis une habitabilité assez nettement supérieure). Dans le segment des berlines sedan, rares sont les concurrentes capables de rivaliser au plan esthétique. Le bilan est plus mitigé à l’intérieur.


La planche de bord peut sembler anachronique, désuète, si on la compare à celle de sa sœurette i30. Mais Hyundai fait mieux que se rattraper en accordant à l’Elantra une dot technologique assez bluffante. Citons notamment la boîte à double embrayage à 7 rapports, couplée de série, dès la version intermédiaire, au 1.6 CRDi de 136 ch, qui dispose de 300 Nm dans cette configuration et d’un couple inférieur de 40 Nm quand il travaille de concert avec la boîte mécanique à 6 rapports. Enfin, le prix plancher, qui s’établit à 215 000 DH, est assez compétitif.