Ford et Volkswagen se sont dit oui à l’occasion du salon de Détroit, plus précisément un mois, jour pour jour, avant la Saint-Valentin. Détails de cette alliance stratégique.
C’était dans l’air depuis quelques temps et, finalement, le rapprochement stratégique entre deux mastodontes de l’industrie automobile, Ford, le local de l’étape, et l’Allemand Volkswagen, a été entériné par les deux parties dans le cadre du salon de Détroit, qui a ouvert ses portes le 14 janvier dernier et qui se poursuivra jusqu’au 27.
Une annonce importante, quand bien même elle n’implique pas une prise de participation croisée. En effet, il ne s’agit pas d’une alliance capitalistique comme c’est le cas pour celle formée par Renault et Nissan (chacune de ces entités dispose de 15% des actions de l’autre), mais d’un partenariat technique. Il concerne les véhicules utilitaires et couvre aussi le champ des nouvelles mobilités. Les enjeux sont clairs. Par-delà le savoir-faire de l’autre, ce sont les économies d’échelle que convoitent les deux géants, notamment en mutualisant les coûts alloués à la R&D. Pour s’attaquer à des domaines aussi pointus que ceux de l’intelligence artificielle et de l’électrolyte solide, on n’est pas trop de deux…
Ford met sur la table son expertise en matière de véhicules utilitaires et de conduite autonome. La firme de Dearborn produira notamment des pick-up de taille moyenne pour Volkswagen. Des véhicules dont la commercialisation est prévue en 2022.
En contrepartie, la marque américaine devrait, selon toute vraisemblance, être autorisée à exploiter, sous licence, la plateforme modulaire MEB du groupe Volkswagen, dédiée exclusivement aux véhicules zéro émission.
Pour rappel, il est prévu que 27 modèles produits par quatre des marques du groupe VAG voient le jour d’ici fin 2022.
