Auréolée d’une belle réussite commerciale, la Ford Fiesta, sixième du nom, s’apprête à céder la place à sa remplaçante, qui est restée proche d’elle au plan du style pour surfer sur la vague du succès.
La Fiesta, c’est, avant tout, un nom ! Un nom qui figure dans la nomenclature de Ford depuis 1976 et qui file la pêche à lui tout seul. Apparue en 2008 et restylée assez profondément en 2012, héritant notamment de la calandre béante façon Aston Martin de ses grandes sœurs Focus et Fusion, la sixième génération de la citadine du constructeur à l’Ovale bleu est peut-être l’opus le plus réussi de la lignée. Elle est attachante à bien des égards.

Sa ligne est impeccable, agressive comme il faut, mais pas au point de perdre en distinction, et c’est ce dernier mot qui vient à l’esprit quand on évoque son habitacle, qui séduit moins par sa dotation technologique et par son ergonomie que par sa finition rigoureuse et son habitabilité, dans la bonne moyenne du segment.

Son comportement routier au-dessus de tout soupçon, comme ses deux motorisations, sont d’autres motifs de satisfaction. C’est évidemment le 1.5 TDCi de 75 ch et 185 Nm qui séduit le plus la clientèle sur notre marché, où près de 94% des ventes sont captées par des modèles animés par des moteurs Diesel. Il se montre sobre (3,6 l/100 km en moyenne) et assez volontaire (v-max de 167 km/h). Mais le petit bloc essence de 1,25 l de cylindrée est également recommandable, même s’il se révèle un peu plus gourmand (5,2 l/100 km en cycle mixte). Déjà commercialisée en Europe, la septième génération de ce best-seller, assez proche visuellement de la génération sortante, pourrait fort bien être l’une des stars du salon Auto Expo, qui aura lieu en avril.