Ford Fiesta : Le faîte de la fête !

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Sa devancière a été à la fête tout au long de sa carrière. Et il ne fait aucun doute que les «réjouissances» devraient se poursuivre de plus belle avec cette nouvelle génération de la Fiesta, bien décidée à faire leur fête aux autres citadines !

Avec plus de 18 millions d’exemplaires écoulés depuis le lancement de la génération originelle en 1976, la Fiesta fait partie des plus gros succès de l’histoire de la production automobile mondiale. C’est une légende. Et, en tant que telle, elle n’avait aucunement besoin de subir une révolution d’une génération à l’autre.

Les concepteurs du nouvel opus disposaient de suffisamment de certitudes par rapport à la génération sortante pour ne pas repartir d’une feuille blanche. Ainsi, la base roulante a été reconduite, non sans avoir été assez profondément remaniée afin d’offrir un comportement routier encore plus rigoureux et plaisant : voie avant élargie de 34 mm, géométrie du train arrière retouchée pour plus de confort et de dynamisme, rigidité accrue grâce à l’emploi d’acier à très haute limite élastique…

La présentation intérieure est soignée, la qualité perçue léchée et la dotation de série pléthorique.

Même son de cloche au rayon cosmétique, surtout au niveau de l’allure générale et de la face avant, très proches de celles de la sixième génération. On note tout de même l’apparition d’une calandre et d’optiques avant présentant un air de famille indéniable avec celles de la nouvelle Focus, ou encore d’un capot moteur présentant moins de nervures.

A l’arrière, cette Fiesta rompt plus franchement avec sa devancière. Elle s’offre une dégaine plus moderne, marquée par des blocs optiques désormais horizontaux et au look moins tourmenté. 

Belle dot technologique

Allongée de 7 cm, la Fiesta septième du nom atteint 4,04 m de long. Mais son empattement demeure strictement le même qu’avant (2,49 m). Il faut dire que l’habitabilité figurait en bonne place parmi les points forts de la génération suppléée. Inchangée également, la capacité de chargement du coffre (292 dm3) lui permet de dominer d’une courte tête une Peugeot 208 (285 dm3), mais s’avère très légèrement inférieure à celle d’une Renault Clio (300 dm3).    

N’allez pas croire que la Fiesta se contente de capitaliser sur le succès de sa devancière. La citadine à l’ovale bleu a subi nombre de mutations décisives. Cela est particulièrement visible à bord, où la qualité perçue, mais surtout l’ergonomie, progressent de manière remarquable.

En d’autres termes, la Fiesta a suivi un traitement «anti-acnéique» des plus efficaces. Les nombreux boutons qui sertissaient la console centrale ont cédé la place à l’interface du système multimédia Sync 3, un écran tactile de 6,5 pouces qui surplombe icelle et qui centralise le clair des commandes du véhicule. La compatibilité Apple CarPlay et Android Auto fait faire un sacré bond en avant à la connectivité, tandis que la commande vocale de ce système d’infotainment de haut vol est un autre argument de poids.

Faisant partie des citadines les plus technologiques du moment, même dans sa finition de base, baptisée Trend et qui a notamment droit au Sync 3, la Fiesta évolue dans une autre dimension dès le niveau intermédiaire (Trend +). Cela dit, c’est la finition haute Titanium, qui force réellement le respect en matière de dotation de série : radars de stationnement à l’avant et à l’arrière, régulateur de vitesse, climatisation automatique, accès et démarrage mains libres… A cela s’ajoutent des feux de jours à LED, des rétros rabattables électriquement, ou encore des jantes en alliage de 16 pouces.

Diesel ou essence ?

Sous le capot, le choix est donné entre trois motorisations. Le 1.5 l diesel de 85 ch, seul moteur pouvant s’acoquiner avec les trois finitions précitées, devrait réaliser un carton plein commercialement parlant, les deux blocs essence n’en sont pas moins fréquentables. Le 1.1 l atmo développe la même puissance que le bloc diesel, mais c’est le 1.0 l EcoBoost suralimenté de 100 ch, bloc sacré à de multiples reprises «Moteur international de l’année» et couplé à une boîte auto à 6 rapports, qui pourrait pousser la clientèle à reconsidérer son inclination, son penchant, pour les moteurs à combustion spontanée.