David Beckham : Joue la com’ VinFast…

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Les deux concepts révélés durant le Mondial de l’auto à Paris par le constructeur vietnamien VinFast, nouveau «player» aux grandes ambitions, ne paient pas de «Minh» ! On ne peut en dire autant de l’égérie de la marque, David Beckham, au top comme à son habitude !

VinFast, constructeur vietnamien frais émoulu, filiale de VinGroup, holding appartenant à l’homme d’affaires le plus riche du Vietnam, a décidé de marquer les esprits lors de l’édition 2018 du Mondial de Paris.

Si les deux concepts avec lesquels VinFast a radiné à Paname, à savoir le SUV LUX SA  2.0 et la berline LUX A 2.0, n’ont rien de révolutionnaires, c’est le commercial hors-normes auquel a fait appel la jeune firme qui a attiré toute la lumière. En effet, elle s’est payée les services de David Beckham ! Rien que ça !

L’ancienne star des Red Devils et des Three Lions a associé son image impeccable à celle des deux futurs modèles de la marque. Néanmoins, aussi charismatique soit-elle, l’égérie Beckham ne peut occulter le fait que cette nouvelle marque fait du neuf avec du vieux.

Malgré le budget «com’séquent» – Beckham ne saurait être payé au lance-pierres ; les organisateurs du Mondial de Paris non plus -, malgré le matelas financier des plus confortables (investissement global de 3 milliards d’euros), ou encore le recours à Pininfarina pour le design, ce projet ne casse pas trois pattes à un canard (quel est le chenapan qui a dit laqué ?).

Et pour cause : les deux concepts en question reposent sur d’anciennes plateformes BMW et font appel, par conséquent, à des blocs «datés». Ça peut paraître séduisant, à première vue, la réputation de motoriste de la marque à l’Hélice ne datant pas de la dernière pluie. Le 2.0 turbo essence de 231 ch qui anime le SUV, bloc que l’on retrouve sous le capot de la berline, qui dispose aussi d’une variante dégonflée à 176 ch, n’est pas un mauvais bougre ! Sauf qu’il s’agit d’une motorisation Euro 5.

Came invendable ?

S’ils peuvent sembler industrialisables en l’état, proches qu’ils sont d’un modèle de série, ces concepts devront donc accueillir des motorisations plus modernes, plus respectueuses de l’environnement, avant de pouvoir donner lieu à des versions commercialisables en Europe. Selon le management de VinFast, ce sont les marchés de l’Asie du Sud-Est qui sont visés dans un premier temps. Les ambitions y sont grandes !

Mais, soyons sérieux deux minutes : la tâche semble sinon insurmontable, du moins ardue. Qu’ils soient ou non dans les clous d’un point de vue écologique n’est pas le seul enjeu. Ces concepts souffrent d’au moins une autre faiblesse : révérence gardée, Pininfarina a roulé VinFast dans la farine ! Pour une fois, les œuvres du maître italien du design ne paient vraiment pas de «Minh»… Et il faudra davantage que le renfort d’un monstre sacré du foot et de la mode pour les fourguer !