Des documents longtemps «Classe C confidentiels» viennent d’être déclassifiés… En effet, Mercedes a levé un coin du voile sur la version restylée de la superstar qui lui sert de familiale, la Classe C, qui sera présentée en première mondiale au salon de Genève, début mars.
C’est devenu une habitude avec les constructeurs allemands : le restylage de la Mercedes Classe C est discret ; esthétiquement parlant, à tout le moins. Il faut dire que celle qui a été la plus vendue des Mercedes en 2017, avec pas moins de 415 000 exemplaires écoulés, n’a pas pris une ride depuis son lancement en 2014.
Le lifting de ce modèle est donc très léger. Tout juste remarque-t-on des boucliers relookés et de nouvelles signatures lumineuses épurées, façon CLS. Au niveau des optiques avant, la Classe C peut recevoir en option la technologie «Multibeam», avec des feux adaptatifs composés de 84 diodes électroluminescentes gérées séparément, ce qui permet d’offrir un éclairage optimal sans éblouir les autres usagers.

Comme la version d’avant-restylage, la nouvelle Classe C donne le choix entre deux calandres, à savoir la calandre classique à lamelles que surplombe l’étoile en bout de capot ou celle habituellement dévolue aux Coupés de la marque, qui intègre en son sein une étoile surdimensionnée (en mode supernova) et qui s’offre désormais un traitement diamanté. Cette dernière est livrée de série sur les versions AMG-Line. Par ailleurs, de nouvelles teintes extérieures viennent enrichir le nuancier.
Les évolutions sont tout aussi timides à bord. Certes, on note l’apparition d’un nouveau volant qui, comme celui de la Classe S restylée, bénéficie de zones tactiles permettant de faire défiler les menus du système multimédia. La Classe C s’offre aussi une clé de contact et un bouton de démarrage start/stop remaniés et elle peut également hériter, en option, d’une instrumentation numérique (écran TFT de 12,3 pouces), comme d’un écran central plus grand qu’avant (10,25 pouces), mais qui n’est toujours pas tactile.
Cependant, elle fait l’impasse sur les deux écrans juxtaposés, prérogative à laquelle a droit le nouvel opus de la petite Classe A. Si cela risque de créer des tensions familiales, droit d’aînesse oblige, la Classe C s’aligne en revanche sur sa petite sœur en matière de conduite semi-autonome. Comme elle, elle a droit à un système de freinage automatique d’urgence, mais aussi à l’Active Lane Change Assist, dispositif qui, quand le conducteur actionne son clignotant plus de deux secondes et si le trafic permet de changer de voie de circulation, prend le contrôle du véhicule au moyen d’un radar et d’une caméra stéréo.

Droit d’aînesse
Enfin, la Classe C reprend ses distances par rapport à la Classe A en s’offrant l’Active Distance Assist Distronic, technologie capable de gérer la progression de la voiture dans le trafic sans réclamer d’assistance humaine, mais aussi d’anticiper la présence d’un véhicule dans les croisements et d’agir en conséquence.
Du reste, elle évolue dans une autre dimension en matière d’équipements de confort puisqu’elle bénéficie de la technologie «Energising», inaugurée par la Classe S, qui agit sur diverses fonctionnalités du véhicule (ambiance lumineuse, système audio, climatisation, réglage des sièges, etc.) afin de l’adapter à l’humeur du conducteur.

Pour l’instant, Mercedes n’a dévoilé aucune information concernant les motorisations de la version restylée de sa familiale et les tarifs auxquels elle s’affichera. Encore «Classe C confidentielles», ces données devraient être révélées prochainement, à l’occasion du salon de Genève.