Accueil Sportives Brabham ST62 :%% Le retour d’un mythe !

Brabham ST62 :%% Le retour d’un mythe !

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Les légendes ne meurent jamais. Après une éclipse de 27 ans, Brabham a effectué un come-back tonitruant avec sa ST62, bolide pour gros bras, conçu pour un usage exclusif sur piste dans un premier temps, mais qui donnera lieu à une exécution routière en fin de compte.   

En 1966, le triple champion du monde australien Jack Brabham devenait le premier pilote à remporter un championnat du monde de Formule 1 au volant d’une monoplace de sa conception ! Fondée six ans plus tôt, Brabham Racing Organisation glanera trois autres titres pilotes et deux titres constructeurs en 30 ans de présence dans les paddocks de F1 avant de goûter à la descente aux enfers et à la banqueroute.

C’est cette légende que s’attèle à exhumer David Brabham, fils de Jack, pilote émérite lui aussi, vainqueur des 24 Heures du Mans en 2009, en compagnie de Alexander Wurz et Marc Gené, sur une Peugeot 908. Après avoir présenté, à Londres, le premier modèle de Brabham Automotive, la BT62, bolide conçu exclusivement pour un usage sur circuit, il vient d’annoncer dernièrement qu’une version homologuée pour la route suivrait bientôt.

Joujou extra qui fait crac, «bam», hue, la Brabham ST62 «stradale» coûtera un bras : 15 millions de dirhams environ, soit deux millions de dirhams de plus que la version réservée à la piste. Ce n’est pas donné, mais il n’y a pas lieu de crier au scandale non plus.

En fait, il est impossible de tomber à bras raccourcis sur cette superportive, qui sera produite à Adélaïde. Car elle a tout pour elle : en plus d’un blason qui a compté dans l’univers du sport auto, elle a une gueule de rêve, un V8 5.4 l atmosphérique de 710 ch et 667 Nm, une boîte séquentielle à six rapports…

Supercar à l’ancienne

L’origine de cette mécanique «old school», à l’ancienne, n’a pas été révélée par les concepteurs de la BT62 (Ford est «fordement» pressenti). En revanche, ces derniers ont été plus diserts sur d’autres sujets, notamment sur le poids (à vide) de la bête, proprement miraculeux : 972 kg ! L’Elise de Lotus, la 4C d’Alfa ou l’Alpine de Renault, ont trouvé à qui parler !

Du coup, le rapport poids-puissance de cette sprinteuse la place en concurrence avec une Bugatti Divo près de quatre fois plus onéreuse : 1,36 kg/ch pour le challenger d’Adelaïde, contre 1,31 kg/ch pour la fusée de Molsheim ! «Light is definitely right» !  

   

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