BMW Z4 M40i First Edition :%% Friandise munichoise !

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Présentée en avant-première mondiale à l’occasion du Concours d’élégance de Pebble Beach (Californie) dans une version M40i First Edition particulièrement alléchante, la troisième génération du Z4 est un savoureux mélange d’élégance et de sportivité.

Pour le premier bain de foule de son roadster fétiche, la marque à l’hélice a dévoilé l’artillerie lourde sous le soleil californien, ne braquant les «spotlights» que sur la variante haute et sportive du Z4, baptisée M40i First Edition et dotée d’un méchant six-cylindres en ligne suralimenté. A tout seigneur, tout honneur ! Les autres versions, moins spectaculaires, attendront.

La première de cordée des Z4 «new age», c’est d’abord des lignes racées, bien que plus consensuelles et équilibrées qu’avant, des lignes qui rompent visuellement avec la génération sortante et avec la fondatrice de cette belle saga, qui bousculent les codes établis par ses aînées.

Le capot est un peu moins monumental et la partie arrière un peu moins trapue qu’avant. En fait, BMW a remis l’église – ou plutôt l’habitacle -, au centre du village – ou plutôt de ce roadster. Le cockpit n’est plus aussi reculé et la silhouette du véhicule s’en voit transfigurée. N’allez pas croire, cela dit, que l’agressivité n’est plus d’actualité : calandre à double haricot plus dilatée que jamais, façon narines de taureau devant lequel serait agité un drapeau rouge, flancs creusés accueillant de larges écopes d’air, ceinture de caisse «ascensionnelle»…

L’élégance aussi grimpe en flèche, notamment au niveau de la poupe, qui hérite d’optiques verticales très Série 8 (excusez du peu !), mais aussi grâce à l’adoption de feux avant mordant généreusement sur les ailes et à l’abandon du toit en dur rétractable, qui avait été introduit sur la génération précédente, au profit d’un toit en toile des plus «gracieux». Le fessier est moins dodu, plus gracile. Il contribue ainsi à l’équilibre de l’ensemble.

Athlète gracile

Evidemment, l’exécution M40i First Edition en rajoute une couche en termes de sportivité, dotée qu’elle est de spoilers avant et arrière particulièrement belliqueux, ainsi que d’autres éléments de carrosserie et de style «upsizés» (jupes latérales, canules d’échappement, jantes, etc.).

A bord règne avant tout une ambiance futuriste, à la faveur de l’apparition d’un affichage tête haute et, surtout, d’une instrumentation numérique de toute beauté. L’écran central qui prolonge cette dernière invite au même constat, tandis que les amateurs de sportivité salueront prioritairement la console centrale orientée vers le conducteur, les sièges baquets aussi sculpturaux qu’enveloppants ou le superbe volant siglé M de ce véhicule plaisir.

Ne laissons pas cette catégorie de lecteurs trépigner d’impatience plus avant. Sous le capot voluptueux de ce chef de file des Z4, qui repose, comme les versions à venir, sur une plateforme inédite, développée conjointement avec Toyota (elle servira de base roulante pour la future Supra), officie un six-cylindres en ligne biturbo. Un bloc de 340 ch et 550 Nm qui a déjà largement fait parler son brio au sein de la gamme bavaroise. Avec un 0 à 100 km/h pulvérisé en 4,6 s et une conso moyenne annoncée entre 7,1 l/100 km et 7,4 l/100 km (données constructeur), il offre un compromis intéressant entre panache et efficience. Un «adoucissant-ligne» idéal pour voir la vie sous un autre angle, plus radieux, plus épicurien !

L’amour fougue…

Le système de freinage et le différentiel électronique M Sport, mais aussi une suspension plus tranchante, prérogatives du Z40 M40i, ne seront pas de trop pour «absorber» efficacement la fougue du six-en-ligne.

De plus amples informations («line-up» définitif, grille tarifaire, etc.) seront communiquées le 19 septembre prochain et la présentation officielle du Z4 au public interviendra dans la foulée, à l’occasion du Mondial de Paris, début octobre. Il faudra néanmoins attendre au minimum début 2019 pour sa commercialisation.