Quarante-trois ans séparent le premier opus de la BMW Série 3 de celui qui nous intéresse, le septième du nom ! Entre-temps, plus de 14 millions d’exemplaires de la familiale premium à l’Hélice ont été écoulés. Gaulée et armée comme elle est, la nouvelle itération devrait se montrer digne de ses devancières au plan commercial, mais aussi philosophiquement parlant.
Désignée sous le nom de code G20, la septième génération de la Série 3 sera la nouveauté Alpha, la star du stand BMW, mais aussi de tout le salon parisien. D’autres nouveautés qui prendront part à la grand-messe de Paris valent le détour, c’est certain ! Cependant, aucune d’entre elles ne boxe dans la même catégorie que la berline familiale premium de Munich, aucune ne peut se prévaloir de figurer, comme elle, dans le Top 20 des voitures les plus vendues de tous les temps.
Avec plus de 14 millions d’unités écoulées depuis ses débuts en 1975, celle qui a longtemps été la plus petite des «béhèmes» figure même au treizième rang de ce classement, devançant d’autres «familles régnantes» aux tarifs plus accessibles comme la Ford Focus, les Opel Astra et Corsa, la Renault Clio, ou encore la VW Polo.

Avec ses optiques très travaillées, sa face avant carnassière, ses flancs torturés, ses feux arrière horizontaux qui font de l’effet même s’ils s’inspirent clairement de ceux de la Lexus RC, mais aussi son intérieur cossu et à la pointe de la technologie (apparition d’une instrumentation numérique avec écran TFT de 12,3 pouces, écran central de 10,2 pouces, connectivité proverbiale, etc), le nouvel opus entend écrire sa propre légende.
Plus longue de 7,6 cm et plus large de 1,6 cm, elle bénéficie, du reste, d’un empattement allongé (+ 41 mm), qui profite un peu à l’habitabilité, mais surtout au comportement routier, améliorant l’assiette et l’agilité du véhicule, à en croire les metteurs au point munichois.
Autres motifs de satisfaction à ce sujet : un centre de gravité abaissé, un coefficient de pénétration dans l’air réduit (Cx de 0,26, contre 0,29 pour le modèle sortant), une réduction de poids pouvant atteindre 55 kg, des suspensions plus sportives, etc.
Pour le reste, on retrouve ce qui a toujours fait de BMW un constructeur à part, notamment une répartition des masses idéales (50/50), ou encore des roues arrière qui ne se font pas prier pour décrocher ! Les «drifteurs» apprécieront !

Dogmes inébranlables !
La gamme de motorisations sera assez large dès le départ, composée de deux blocs essence (320i de 184 ch et 330i de 258 ch) et de trois Diesel (318d, 320d et 330d développant respectivement 150 ch, 190 ch et 265 ch).
Une offre moteur appelée à grandir assez vite, avec notamment une version 330e (hybride) de 300 ch environ, une M340i xDrive qui devrait approcher les 380 ch et, «last but not least», la prochaine M3, qui franchirait allégrement la barre des 450 ch, à en croire les bruits de couloir, infiniment moins mélodieux que la sonorité du futur six-en-ligne biturbo de la bête… On en piaffe d’impatience !
