Dévoilé le 18 septembre dernier, le millésime 2019 de la GS assène une leçon monumentale à la concurrence ! La GS sortante malmenait déjà ses rivales, mais ces dernières sont désormais à la ramasse «complet» !
Les autres trails sont à la traîne ! Ils l’étaient déjà avant, mais le gap entre eux et la reine du genre, la R 1250 GS de BMW Motorrad, s’est aggravé, s’est creusé de manière spectaculaire.
Le millésime 2019 de la bécane munichoise la plus vendue de ces dernières années est un «game changer». Il redéfinit les règles du jeu, comme l’avaient fait avant lui les millésimes 2004, avec le passage du Boxer de l’iconique Gelande Strasse à une cylindrée de 1 200 cm3, 2005 (avènement de la très extrême HP2 Enduro), 2007 (adoption d’une culasse à double arbres à cames en tête), ou encore 2012, année lors de laquelle BMW offre un refroidissement mixte (par air et par eau) à son bicylindre à plat.
Si, au niveau du style, la nouvelle R 1250 GS ne bouleverse pas la dégaine de la version qu’elle envoie à la maison de retraite, c’est qu’un grand chambardement a eu lieu au rayon mécanique ! Evidemment, le nom de baptême de la bête trahit l’une des nouveautés majeures de ce millésime, à savoir le réalésage du moteur. Le «flat-two» gagne 50 cm3, par rapport à la R 1200 GS. Il hérite, surtout, d’une distribution variable, ce qui fait grimper la puissance à 136 ch, et représente un bonus non négligeable de 11 canassons par rapport au millésime précédent.
Côté techno, on note l’apparition d’un écran TFT de 6,5 pouces et du Dynamic Brake Control, béquille électronique permettant de réduire le couple exercé sur la roue motrice lors des freinages afin de tirer toute la quintessence du frein arrière.
Enfin, la variante R 1250 GS HP saura parler aux amateurs d’enduro avec sa livrée bleue et blanche, ses sabots de protection moteur, sa selle conçue spécifiquement pour le tout-terrain, sa bulle raccourcie, ses roues à rayons croisés…
