Lancé avec succès en 2013, le Renault Captur n’eut aucun mal à séduire les acheteurs automobiles, friands de SUV urbains. Les chiffres sont éloquents : 1,5 million d’exemplaires vendus dans plus de 90 pays, dont 713 ont été écoulés au Maroc, en 2019.
Plus long de 110 mm, le Captur met en évidence son gabarit imposant, ce qui le place au seuil du segment des SUV Compacts, où officie son frère Renault Kadjar.
La croissance physique s’accompagne d’une valorisation matérielle. Qu’il s’agisse de la qualité perçue, de niveau de finition ou encore des possibilités de personnalisation, la marque au losange vise le standing supérieur. On obtient ainsi 90 combinaisons de couleurs extérieures, en mixant les 11 teintes de carrosserie.

Avec son costume sportswear, rehaussé d’éléments spécifiques comme les plaques décoratives de protection avant et arrière, la baguette de protection des bas de caisse et les barres de toit, le Captur cultive l’air d’un baroudeur courageux. Et ce n’est pas son regard perçant qui dira le contraire, en vous fixant avec son éclairage 100 % LED, assorti de l’élégante signature lumineuse en forme de C.
Au niveau du bouclier, deux déflecteurs d’air augmentent la stabilité aérodynamique et contribuent à la réduction de la consommation.
Plutôt insolite, les feux arrière ressemblent à des trombones agrafant le hayon du coffre au reste de la carrosserie.

A l’intérieur, le poste de conduite reprend le principe du «Smart Cockpit» entièrement orienté vers le conducteur, avec une gigantesque tablette.
Assortie du système multimédia Renault Easy Link, celle-ci donne accès aux fonctions d’infodivertissement, de navigation et de confort, ainsi que la possibilité d’activer les aides à la conduite.
Côté agencement, la qualité des matériaux et des assemblages fera sans doute oublier les déboires de son prédécesseur. Planche de bord en résine moussée, bandeau horizontal laqué, molettes de ventilation à affichage numérique, le Captur opère une réelle montée en gamme.

Plus enveloppants, les sièges offrent un meilleur maintien aux passagers avant, doublé d’un dossier creux (ce qui génère plus d’espace aux genoux pour les passagers arrière. Quant à la capacité de chargement, le volume du coffre pointe désormais à 536 litres, soit le meilleur niveau de sa catégorie. Ce résultat est le fruit d’une modularité intelligente : la banquette arrière coulissante sur 16 mm, conjuguée à un plancher de coffre amovible, donne une configuration à deux étages.
Sous le capot, le frenchy reconduit le bloc diesel 1.5 Blue dCi, disponible en deux niveaux de puissance : 95 et 115 ch, générant un couple de respectivement 240 Nm et 260 Nm. Aussi robuste qu’efficace pour une exploitation intensive, ce 4-cylindres, destiné aux gros rouleurs, fait appel au système de réduction catalytique pour répondre aux nouvelles normes de dépollution.

Question transmission, si la version la moins puissante s’équipe de la boîte manuelle à 6 rapports, la variante 115 ch s’offre les services de la boîte automatique double embrayage à 7 rapports avec palettes au volant.
La sobriété n’est pas en reste avec une moyenne de 4,2 l/100 km. Les rares accros à l’essence pourront opter pour le 1.0 litre développant 100 ch, c’est un 3-cylindres ultra sophistiqué développé conjointement au sein de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubischi.

Au final, Renault a réalisé le tour de force en osant renouveler profondément son best-seller Captur, au moment où d’autres constructeurs se limitent à des liftings de façade. Reste à connaître les tarifs et la date d’importation qui devraient intervenir, selon toute vraisemblance, en juin prochain.
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