Après la diésélisation intensive, initiée en 2009, la marque Porsche se tourne aujourd’hui vers la mobilité propre. La limousine Panamera, mais aussi le SUV Cayenne, troquent leur mazout contre un groupe motopropulseur hybride rechargeable aussi sobre que puissant. C’est la nouveauté de la semaine.
Avec son look canon et sa technologie avant-gardiste, la Peugeot 208, qui s’apprête à quitter les convoyeurs de son usine à Kenitra, contribuera à hisser le drapeau de l’industrie automobile nationale sur toute l’étendue de la planète. Voici les clés d’un succès annoncé.
Peugeot 208
Le renouvellement de la gamme Peugeot recèle une rupture culturelle, assortie d’une spectaculaire montée en gamme. Tout le mérite revient au Peugeot 3008, lancé en 2016, qui fut le premier de cordée. Son succès indéniable, il le doit à sa parure élégante, son design intérieur iconoclaste et sa qualité perçue infaillible. Suivie par la toute nouvelle Peugeot 508, la berline 5 portes intronisée Meilleure voiture au Maroc pour l’année 2019. Et maintenant, la grande famille des félins s’apprête à accueillir la petite lionne, dont le design clairement inspiré souligne un trait de caractère plutôt agressif.
Plus longue de 7 cm, la deuxième génération de la Peugeot 208 prend du caractère. Pare-brise et lunette arrière fort inclinés, capot moteur court et bien nervuré, hauteur de toit abaissée, la ligne de cette splendide version GT – que vous voyez sur ces images – ne manque pas de tonus.

Bien sapée, la Peugeot 208, comme sa grande sœur la 508, s’identifie par la signature lumineuse taillée sous forme de canines acérées. Mais aussi par la large calandre en damier surplombée du monogramme «208» au bout du capot.
La particularité de ce design, à la fois sobre et agressif, c’est qu’il procure à la lionne un regard charismatique, sans user ni abuser d’inserts en chrome.
N’échappant pas aux influences familiales, l’arrière adopte le large bandeau noir, encadré de griffes à LED, en totale harmonie avec l’aspect plutôt massif, évoquant un félin prêt à bondir.

Pour autant, la rupture n’est pas consommée avec l’actuelle génération : le profil lui en reprend l’essentiel des lignes et des volumes, comme en témoignent le contour arrondi des portières et la largeur des bas de caisse.
Bref, la particularité de cette nouvelle personnalité, à la fois sobre et agressive, c’est qu’elle clame haut et fort sa spectaculaire montée en gamme. L’ambiance intérieure d’apparence techno réalise un formidable bond qualitatif et quantitatif. Qu’il s’agisse du design, de l’aménagement ou de la qualité des matériaux, rien n’est laissé au hasard.
Et tant qu’on en parle : un soin particulier a été apporté aux matériaux, composés de plastiques moussés, qui s’accompagnent d’une inédite garniture, façon carbone, au niveau de la partie centrale du tableau de bord. Au milieu de celle-ci se tient l’écran tactile, de 10 pouces.
Sur le plan des sophistications, l’électronique opère un raz-de-marée spectaculaire : les compteurs analogiques laissent la place à une dalle entièrement numérique. Mettant en scène une multitude d’animations 3D, celle-ci contribue à l’amélioration des réflexes du conducteur face aux éventualités de la conduite. Mais la palme de l’ergonomie revient aux Toggle Switch : les fameuses touches piano, qui donnent accès à l’ensemble des fonctions de divertissement et de bien-être à bord.

Sous le capot, la petite lionne étrenne le 3-cylindres essence, qui se décline en 3 niveaux de puissance : 75, 100 et 130 ch.
En diesel, elle dispose uniquement du bloc 1,5 BlueHDI de 100 ch, qui peut s’associer à la nouvelle boîte automatique à 8 rapports EAT8…
Au final, il faut savoir que la citadine tricolore, estampillée Made in Morocco, est fin prête à quitter les convoyeurs de l’usine de Kénitra pour une aventure fort palpitante. Le catalogue des motorisations, des équipements et des prix, destiné au marché marocain, sera révélé, selon toute vraisemblance, en septembre 2019.
Porsche Panamera 4 E-Hybrid

Sans transition, passons maintenant de la petite citadine française au grand mastodonte allemand : Porsche Panamera 4 E-Hybrid.
La Porsche Panamera opère un paisible changement de mode de propulsion. Le monogramme hybride, inscrit sur les ailes de la carrosserie est le seul indice indiquant la présence d’une motorisation hybride rechargeable sous le capot de la prestigieuse berline allemande. Ce qui n’est pas le cas de l’ambiance intérieure, où le poste de conduite subit un léger lifting au niveau de l’instrumentation.
Au sein du combiné d’instrumentation, l’aiguille du compte-tours cède à la tentation numérique, alors que le tachymètre et les manomètres préservent le mode d’affichage analogique. Pour le reste, pas de changement notable, la Panamera 4 E-Hybrid dispose toujours d’un écran tactile panoramique de 12 pouces à partir duquel se pilotent la plupart des fonctions de divertissement, mais aussi quelques dispositifs d’aide à la conduite.

Mais l’essentiel des modifications il faut les chercher ailleurs. Sous le capot, par exemple !
Ici, on trouve le bloc V6 essence de 3 litres développant 330 ch, qui travaille de concert avec un module électrique de 136 ch. Lesquels fonctionnent séparément ou ensemble, en fonction du type de conduite sélectionné.
Pour une conduite sobre et douce, le conducteur peut activer le mode Hybride Auto, qui alterne à merveille le fonctionnement du moteur thermique ou du module électrique, voire les deux à la fois, tout en rechargeant les batteries.

Les modes intermédiaires Croisière et Sport décuplent le potentiel, mais contribuent, eux aussi, à la recharge de la batterie. En particulier lors des phases de décélération, et plus encore pendant les phases de freinage. Il faut aussi souligner que les batteries de cette limousine peuvent être rechargées sur une prise normale domestique, qui nécessite une longue durée de recharge ou plus rapidement sur une prise dédiée.
Enfin, le mode Sport Plus permet d’exploiter l’intégralité de la puissance combinée, soit 462 ch, pour un couple maxi de 700 Nm, ce qui gratifie la belle allemande d’une performance dantesque.
Le 0 à 100 km/h s’expédie en à peine 4,6 s, soit un temps comparable à celui de l’actuel Cayman GTS, alors que la vitesse de pointe flirte allègrement avec les 278 km/h.
Pas mal pour un bolide qui souffre d’un embonpoint de 2,2 tonnes !

Cette cavalerie époustouflante obéit aux injonctions de la boîte PDK à double embrayage et huit rapports, qui remplace la Tiptronic de la génération précédente.
Enfin, il faut savoir qu’au Maroc, tous les véhicules propres, qu’ils soient hybrides ou électriques, bénéficient de quelques incitations fiscales, comme l’exonération de la vignette, ou, mieux encore, de la suppression de la taxe de luxe, qui aurait fait flamber le tarif initial de 20%. Ce qui n’empêche pas la Porsche Panamera 4 E-Hybrid, de réclamer un tarif stratosphérique : 1 400 000 DH.
Vous le saviez déjà, les allemandes, quel que soit leur mode d’alimentation, vendent trop cher leur prestige.
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