Alfa Romeo 4c

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C’est un joujou extra ! Un joujou à coque carbone (prérogative qu’il partage avec deux «concitoyennes» prestigieuses, la Ferrari Enzo et la Lamborghini Aventador). Un joujou à «cuore sportivo», comme on dit du côté de Milan, au cœur, au moteur sportif.

Evidemment, la 4C Spider, comme la version Coupé d’ailleurs, c’est d’abord une allure, un look. Les Italiens sont forts, n’empêche ! Un sac, une paire d’escarpins, une bagnole… Y a personne qui sait dessiner ça mieux qu’eux ! Mais la gueule d’ange de la bombasse milanaise ne doit pas vous tromper : il s’agit d’un joujou radical, spartiate, à ne pas mettre entre toutes les mains, d’une sportive sans concession, qui place le plaisir de pilotage au-dessus de toute autre considération.

A l’heure où l’électronique prend le pas sur la mécanique, où la conduite autonome est en train de suclasser les sensations au volant, certaines sportives font de la résistance. C’est le cas de cette 4C, dont le poids annoncé (940 kg à sec, et même 895 kg pour la 4C à toit fixe) fait pâlir d’envie bien des sportives. En fait, elle a un poids vintage, la 4C, un poids d’un autre temps, celui où régnaient Colin Chapman et ses préceptes («Light is right», «Less is more»), où l’Alpine A110 première du nom tapait le premier championnat du monde des rallyes et où des sportives milanaises ont écrit la légende du Biscione : la 33 Stradale et ses 700 kg ou la Giulia Sprint GTA et ses 745 kg, à titre d’exemple ! Forte d’un 4-cylindres 1750 TBI de 240 ch placé en position centrale arrière, la 4C Spider s’offre des performances qui, elles, sont bien actuelles: vitesse de pointe de 258 km/h et 0 à 100 km/h pulvérisé en 4,5 s.